Ce midi j'ai lu un texte qui m'a vraiment touché et je voulais le partager avec vous.
La musique, la lecture, les couleurs, le besoin d'avancer et la soif d'apprendre nous apporte la motivation et le gout de vivre et en cette fin de semaine de Pâques on a juste le goût de renaître. Comme la nature tout ce qui vit reprend ses couleurs. Allez... bouge, danse et chante combien la vie est belle !
Il meurt lentement...
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n'écoute pas de musique,
Celui qui ne sais pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement...
Celui qui devient esclave de l'habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements,
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement...
Celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement...
Celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,
Celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves
Celui qui pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant ; risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Texte de Pablo Neruda
As-tu déjà vu le film Le facteur? L'histoire d'un facteur qui livre le courrier à Pablo Neruda. C'est un film à voir. Je crois que j'ai le livre. Si tu veux, je te l'apporte.
RépondreSupprimerEn 1974, l'autobiographie de Neruda Confieso que he vivido (J'avoue avoir vécu), paraît à titre posthume, extrait :
«Je veux vivre dans un pays où il n'y a pas d'excommuniés.
Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.
Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.
Je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser.
Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.
Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.
Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.»
J'aime l'intensité de ces mots et la passion de vivre qu'on y ressent.
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