Le Comité organisateur des Jeux de Vancouver (COVAN) s'est fait dire non trois fois par M. Vigneault, selon Le Devoir, car il craignait qu'on tronque la chanson, qu'on la traduise ou qu'on l'utilise dans un contexte inacceptable.
Après un premier refus, le COVAN serait allé jusqu'à demander au premier ministre Jean Charest d'intervenir auprès du poète. Ne connaissant pas Gilles Vigneault personnellement, M. Charest aurait demandé à l'attachée de presse culturelle Francine Chaloult de prendre contact avec M. Vigneault, mais ce dernier, séjournant au Mexique, était difficilement joignable.
C'est finalement par courriel que l'artiste de Natashquan a réitéré son refus. Il semble qu'il aurait pu accepter en exigeant un droit de regard, mais cela aurait impliqué qu'il assiste aux répétitions, ce qui ne lui tentait pas.
Le COVAN a alors voulu obtenir les droits sur la fameuse chanson afin de l'utiliser comme il le souhaitait, ce qui a rebuté l'artiste.
Il n'a jamais été question d'inviter Gilles Vigneault, qui a 81 ans, à venir interpréter lui-même sa chanson. Son agent, Pierre Hébert, ajoute que de toutes façons, M. Vigneault ne donne aucune de ses chansons pour aucun événement.
Le COVAN confirmé que M. Vigneault a été sollicité mais il se refuse à tout autre commentaire.